Les premiers registres paroissiaux de la commune datent de 1676 ; jusqu’alors Sainte-Agathe-en-Donzy était une chapelle vicariale de Rozier-en-Donzy.
Plusieurs fermes importantes font vivre les habitants. Après la Révolution, nombre d’entre
elles accueilleront des messes clandestines données par des prêtres réfractaires ou des
insurgés lyonnais, participant à ce qui fut appelé « la petite Vendée Forézienne ». Il s’en
suivra une période de terreur et d’arrestations qui a marqué l’histoire du village.
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Sainte-Agathe compte environ 300 âmes. Le sculpteur
de renom Jean-André Delorme (1829-1905) laisse souvent son atelier parisien pour revenir ici, dans sa maison natale.
Ce village, essentiellement agricole, va devenir un village de tisseurs avec une spécialité : le tissage de la gaze à bluter, technique spécifique du tissage de la soie sur des métiers à bras
pour la fabrication des tamis destinés à la meunerie. Les métiers mécaniques vont
ensuite faire leur apparition. En 1930, une quarantaine de tisseurs exercent sur la commune.
Aujourd’hui le village n’a rien perdu de son côté champêtre qui fait sa qualité de vie. Le
promeneur peut découvrir une nature préservée et un patrimoine traditionnel authentique,
Sites textiles signalés :
- Les paysans tisseurs
Sites patrimoniaux signalés :
- Le moulin de Maître Marcel
- Le moulin Colomb
- Le moulin des Creux
- Le moulin Quarat
- La maison du sculpteur J.A. Delorme
- La fontaine de la Belette
- Les fermes contre-révolutionnaires